"Pas de Deux"
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Cerveau

jeudi 10 juin 2010, par rudolph84

Cerveau

le cerveau est un despote solitaire complétement isolé des réalités physiques.
Et incapable d’en vérifier la véracité. comme tout despote, le cerveau lance ses ordres sans avoir la possibilité réelle d’en apprécier l’efficacité. la maladie souvent va agir sur cette communication et fausser le jeux. En inventant internet l’humain n’a fait que reprendre le fonctionnement de son propre corps. avec toute la somme de fausses information

Tu me parle de preuve... mais qu’elle preuve ? Est tu bien sur d’être vivant ? quelle preuve en as tu ? Qui valide tes preuves ? toi même ou une personne étrangère, une institution, un dogme ou que sais je encore. je te parle de ressenti, tu me réponds preuve... Quelles preuves vont t’agréer ? En premier lieu, qu’appelles tu une preuve ? Aujourd’hui le soleil brille, est ce, une preuve de son existence ? Hier les nuages le cachaient à notre vue, était-ce une preuve de son inexistence ? S’il venait à réellement disparaître, compte tenu de la vitesse de la lumière, il faudrait 5 minutes pour le constater de nos yeux. Si donc je regarde le soleil, je puis dire seulement, là, en cet instant T, le soleil existait encore il y a 5 minutes. C’est la seule preuve que je puisse apporter de l’existence de quelque chose d’aussi vital que le soleil : Il existait il y a 5 minutes, parce que je le vois à cette seconde ! Quelle preuve que cette pierre est bleue ? Mes yeux le disent ! Bien sur en réalité c’est mon cerveau qui le dit. Mes yeux sont des capteurs renseignant mon cerveau d’un événement extérieur. Mon cerveau ne voit rien, il interprète des données extérieures apportées par un capteur, que la génétique ou l’apprentissage lui ont appris à "voir" comme du bleu. Donc, en premier lieu, je suis tributaire d’un "savoir" ancestral (génétique ou apprentissage )qui explique à mon cerveau comment transposer une information codée venant d’un capteur à priori fiable en une information compréhensible par une méthode comparative. Le cerveau possède pour cela une gigantesque base de donnée qu’il essaye de maintenir à jour en permanence et qui lui sert à trouver des analogie fiable. par exemple : c’est vert, c’est sphérique, cela sort d’une gousse également verte, cela mesure à vue de nez, 6 à 7 millimètre de diamètre, ça croque sous la dent, ça ressemble à un petit pois, ça à le goût d’un petit pois, donc c’est un petit pois.

Qu’elle preuve ai-je ?

Aucune, on peut très bien avoir fabriqué ce petit pois à partir d’une pomme de terre, synthétisé le parfum coloré le tout et me le servir. Mais mon cerveau dira c’est un petit pois ! Parce que mon cerveau ne demande pas de preuve, il avance des retour d’information probable, face à un événement donné. Je peux, on peut, faire croire n’importe quoi à mon cerveau. Je salive de la même manière devant mon gâteau préfère que devant sa photographie. Encore une fois parce que mon cerveau ne demande pas de preuve, mais associe une information actuelle, à une information de référence contenue dans une base de donnée. Magritt notre ami Belge l’a très bien compris et démontré dans sa série "d’image négative" (je n’ai pas trouver d’autre nom). "Ceci n’est pas une pipe" obligeamment écrit à coté de la photo d’une pipe. Une photo n’est bien sur pas une pipe... mais la simple photo d’une pipe. Pour être généraliste, la représentation d’un objet n’est pas l’objet. Ce qui nous étonne est qu’une chose aussi simple ne soit pas pris en compte par notre cerveau, il va gommer cette nuance de l’analyse pour ne conserver que l’essentiel : "Ceci est une pipe !" Détails me direz-vous... Nuances... en sommes nous si sur ! Oui ! Juste un petit oublie permettant de leurrer mon cerveau d’une étrange façon. Les publicitaires, les politiques, les vendeurs de tout et de rien, emploient depuis longtemps tout ou partie de ses méthodes. Le cerveau comme l’ordinateur, fonctionne à partir de oui et du non. Tout ce que nous touchons gouttons, savourons, aimons n’est au final qu’une succession de oui et de non. Les impulsions nerveuses ne sont rien d’autres. Ses impulsions primaires une fois encodé nous donne l’adagio d’Albinoni un soir dans la cathédrale de Chartres. Ou une énorme cacophonie si le décodage est mauvais. Mais si je puis ainsi rendre un chef d’œuvre inaudible, je puis par des artifices rendre une chose inaudible complètement géniale. Je puis aussi rendre affreux ce qui est beau et réciproquement. Un mexicain, sera peut être horrifier de voir un français manger des grenouilles. Un français sera en tout cas toujours horrifier de voir ce mexicain avaler un cafard.

Pourtant autant l’un que l’autre se délectent d’un met qui se réduit au final à des protéines et quelques autres éléments. C’est le cerveau et lui seul qui décide du dégoût ressenti. Le système digestif traitera d’égale façon la cuisse de grenouille et le cafard une fois passé dans l’estomac pour en retenir les principes nutritifs. Je dis une fois passé, car encore faut-il que ses aliment y restent ! (l’aversion parfois, sera plus forte, entraînant une réaction de rejet totale !)

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